Un article sur les évolutions de la gastronomie et l’oenologie qui nous concerne tous : consommateurs, restaurateurs, chefs !
Le pré-rapport en faveur de la gastronomie et de l’oenologie française a été publié le 23 octobre. Le dossier réalisé en coopération avec Georges Blanc, Guy Martin et Guy Job présentes des propositions en vue de les proposer au gouvernement. Rapporteurs : Alain Ducasse et Guy Savoy. Deux propositions ont déjà été acceptées.
La proposition 3 sera la première mesure mise en place pour la gastronomie et l’oenologie française : « Pérenniser les grands événements mondiaux autour de la cuisine française, dont l’organisation de l’opération Good France est la première étape le 19 mars prochain. »
La proposition 20 suivra de près et concernera la filière pro du secteur : » […] un circulaire permettant d’accueillir en France des stagiaires de longue durée dans les cuisines des chefs français […].
Découvrez les mesures présentées pour 2020 ( elles ne sont pas encore toutes acceptées !)
Les autres concernent le consommateur, la valorisation de la gastronomie et l’oenologie et des normes professionnelles du métier :
1. La réalisation d’un film Haut de gamme sur les territoires et produits français.
2. Face aux « 50 best restaurants« , une communication sera faite par la France sur les faiblesses déontologiques du classement.
3. La pérennisation des grands événements mondiaux autour de la cuisine française.
4. L’organisation d’une grande cérémonie autour de la sortie de guides culinaires.
5. L’encouragement de la publication d’un guide mondial des étoilés Michelin.
6. La valorisation des outils numériques de la gastronomie et de l’oenologie via une campagne de communication.
7. La mise en place d’une campagne de communication pour les professionnels sur le thème de la simplicité et de la qualité : 3 entrées, 3 plats à base de produits frais et locaux !
8. Le développement d’une convention de branche par la Direction générale des entreprises sous le patronage de la Secrétaire d’Etat et au commerce et à l’artisanat.
9. L’écoute des associations qui défendent les intérêts de la profession et le label « Fait Maison« .
10. Un dispositif d’apprentissage amélioré.
11. L’organisation des journées françaises de l‘artisanat vigneron et culinaire.
12. Faire connaitre les nouveaux modes de restauration : bistronomes, Street food, comptoir, ateliers et permettre de plus en plus de valorisation à travers les émissions de télévision.
13. Le remplacement du terme « Oenotourisme » par Vinotourisme en tourisme du vin ou de la vigne et la mise en avant et la valorisation du concept de caves.
14. L’investissement dans des hébergements hôteliers au milieu des vignes avec des lieux de discussion et des centre d’informations sur les vins.
15. Faire que l’interprétation de la loi Evin ne soit pas plus rigoureuse que le texte.
16. Les déplacements officiels à l’étranger en partenariat avec des représentants de la gastronomie et de l’oenologie.
17. La mobilisation des ambassades pour sélectionner des chefs et sommeliers pour les intégrer dans un programme pour faire un tour gastronomique de la France.
18. L’organisation d’une opération forte en promotion de nos produits français à l’exposition universelle de Milan en 2015.
19. La communication autour des étiquettes « Concours général ».
20. L’accueil des stagiaires dans les cuisines des chefs pour de longue durée.
Affaire à suivre !